Une économie au ralenti
Malgré des ventes en valeurs qui baissent, le marché des fleurs a le sourire. La crise pèse aujourd’hui de plus en plus sur tous les secteurs d’activités. Les fleurs par contre résistent assez bien, surtout les grands groupes. Les 12 000 fleuristes français ont réalisé en 2012 un chiffre d’affaires de plus de 1,7 milliards d’euros, avec pour 70% des ventes de bouquets d’intérieurs et pour 30% des compositions florales funèbres.
Un marché en croissance
Florajet a connu une progression de 10% de son chiffre d’affaires pour atteindre les 31,5 millions d’euros en 2012. Quant à Interflora le leader du marché son chiffre d’affaires à augmenter de 2,5% pour dépasser les 100 millions d’euros.
Les fêtes font toujours le plein
“Le marché reste stable et résistant en volume”, affirme Alexandre Arnaud, directeur marketing chez Florajet. “Malgré la restriction du pouvoir d’achat, la fleur reste ‘le’ cadeau. Moins chères, elles tendent même à se substituer à d’autres présents, par exemple à Noël. C’est une façon de marquer le coup tout en ne pesant pas trop sur le budget”, ajoute-il. Aujourd’hui la fête des mères chez Florajet c’est plus de 100 000 bouquets de vendus et elle représente 13,5% du volume annuel chez Interflora.
La majorité des ventes sur internet
Les bouquets tendent à être moins gros. Le panier moyen a été diminué de 3% soit 41,5 euros par commande chez Florajet et 47 euros chez Interflora. Sur internet les paniers moyens sont 10% inférieurs. Mais les ventes par ce biais dépassent les 50% pour les 2 fleuristes. C’est le relais de la croissance du marché.
Par conséquent ils doivent s’adapter et proposer de nouveaux services pour se différencié et continuer à se développer.